Le futur qui nous attend sera peuplé de limaces prédatrices, très probablement. Les soleils artificiels qui viendront remplacer celui que nous connaissons aujourd'hui (il sera alors éteint et refroidi) projetteront une lumière de cauchemar ivre sur une planète morte et parfaitement plate.
Plusieurs dessins font apparaître figures et objets extraits de ce futur, éventuellement alternatif, dans une manière qui croise rigueur systématique et couleurs criardes. Des photographies prises dans les serres du Parc de la Tête d'Or ajoutent un foisonnement botanique, et une sensation légèrement claustrophobe, à ce foisonnement biologique.