Lisa Duroux
Dossier mis à jour — 04/10/2023

Vidéos

— Sans forme fixe, ni définitive

Vidéo, 8'18, en boucle, 2019
Réalisée avec les étudiant.es de l'École Supérieure d'Art et Design de Saint-Étienne dans le cadre d'un workshop sculpture et vidéo.

Pour réaliser cette vidéo non narrative, nous avons produit différents registres de formes : certaines sculptures présentent une dimension anthropomorphique et imposent un corps à corps avec le spectateur, d'autres se construisent à plus petite échelle, dessinant un réseau dont les différents éléments se déploient comme une phrase, un paysage dans l'espace.
Les références et le vocabulaire de formes sont polysémiques, issus de la culture populaire, de l'histoire de l'art, des sciences, du décoratif, de la biologie, de la muséographie, de la littérature. Les formes oscillent entre figuration, abstraction et informe, sans exclure la dimension narrative qu'elles pourraient contenir.
Se faisant, nous gardons en tête le passage au médium vidéo et nous prenons en considération la manière dont les objets conservent leur existence par l'image. Nous questionnons ainsi la relation intime que la sculpture entretient avec l'image.
Nous abordons des références au cinéma expérimental et au cinéma structurel des années 60 par des choix de montage précis : montage syncopé, couleurs saturées, distorsion des échelles ou lents travellings qui glissent à la surface d'objets précisemment mis en scène. Le travail vidéo tend vers l'abstraction, conférant aux objets une dimension fétichiste ou une mise à distance, ils deviennent des mondes autonomes, des paysages étranges.
— Lisa Duroux
— Captures d'écrans du film
— Vue du paysage sculptural réalisé pour le tournage de Sans forme fixe, ni définitive, 2019