Maxime Lamarche
Dossier mis à jour — 07/09/2017

Les sirènes chantent toujours faux, 2014

Les sirènes chantent toujours faux2014
Espace Vallès, Saint-Martin-d'Hères
Dans le cadre des Galeries Nomades 2014, Institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes

Photos : © Blaise Adilon

Macaron autocollant édité pour l'exposition

Du vent dans les voiles, l'orage s'annonce, 2014
Acier, peinture métallisée verte et noire, verni époxy brillant, 420 x 100 x 7 cm
Néon pyrex bleu, diamètre 16 mm, 270 x 25 x 2 cm

Le calme après la tempête, 2014
Bateau type hors-bord, OSB, Résine polyester, fibre de verre, peinture époxy, pompe vide cave, 410 x 160 x 110 cm

"Le canot a pris l'eau et n'est pas près d'être remis à flot. L'eau qui s'y engouffre ne cesse de le creuser de l'intérieur et le large trou percé dans sa coque semble être un puits sans fond où toutes les mers du monde viennent se jeter, encore et encore. Le naufrage est solitaire. Il s'auto-alimente et s'abreuve toujours à la même eau noirâtre. C'est vrai des individus frappés par le malheur et la dépression. C'est vrai aussi de ce canot que plus rien ne peut sauver. Même si, il faut bien le reconnaître, sa situation ne s'aggrave pas : elle stagne. Ce que met en scène d'ailleurs la position bancale de cette sculpture (Le calme après la tempête) : à demi-renversée sur le flanc, elle n'abdique pas complètement et trouve un point d'équilibre pour redresser une proue fiérote. Pas question de succomber entièrement, mais bien de contrebalancer le désastre par une pointe d'orgueil, ou par une force et des principes physiques, voire mécaniques. [...]"

Extrait de La ligne de flottaison, par Judicaël Lavrador, 2014
Publié dans Les sirènes chantent toujours faux, Galeries Nomades 2014, Institut d'Art Contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes, Éditions Analogues, Arles 

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Les Méduses, 2014
Moulage, silicone et colorant, 60 x 20 x 20 cm (variable)

Crowfish-attack, 2014
Tirage lazer sur film PVC transparent, pelliculage anti-uv, 80 x 80 cm, alimentation 220 v
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© Adagp, Paris