Georges Rey
Dossier mis à jour — 10/11/2021

Graziella

Graziella, 1978
Film, 13'31'', Super 8, sonore, couleur
Portrait de Graziella au Rock'n'roll Mops le 9 juin 1978. Elle est devenue plus tard la chanteuse Graziella de Michèle, avec son tube Pull-over blanc en 1987.
Viva, 1974
Film, 4'38'', 16mm, muet, couleur
• Avec Michel Fessler, Maryse Giglio, Jean-Luc Ménard, Gérard Nicolas, Didier Ozil, Georges Rey, Pierre Ventre, Marité Zoffranieri.
D'inspiration warholienne, Georges Rey fait défiler les futurs protagonistes des salles du Cinéma et du Cinéma Opéra à Lyon.
Jean-Paul Fargier, 1985
Film, 5'45'', U-Matic, sonore, couleur
Portrait humoristique du grand spécialiste de l'art vidéo en France. D'une de ses conférences, il ne reste plus que les silences. À nous d'imaginer ce qu'il a bien pu dire sur l'art vidéo.


Distribution
Light Cone, Paris
Collectif Jeune Cinéma, Paris

Don Siegel Nipomo, 1989
Film, 15'39'', vidéo sonore

• Propos recueillis par Georges Rey et Laurent Triquenaux chez Don Siegel à Nipomo (Californie)
• Adaptation française de Jean-François Tombeur
• Interview commandée par le Festival du Polar à Grenoble, diffusée lors de la rétrospective de tous les films de Don Siegel à Grenoble et à Lyon.
« Sa maison donne sur un terrain de golf où sa femme participe à un tournoi. Dès notre arrivée, il commence à nous décrire les lieux d'une façon quelque peu macabre. La nuit, il entend des coyottes dans son jardin, il trouve parfois des araignées mortelles, les veuves noires, et il nous indique la direction des chênes vénéneux à deux cents mètres de là. Bonne entrée en matière.
À certaines questions, il se dérobe comme s'il ne voulait pas être mis dans une catégorie. Déjà, en le rencontrant, en 1972, au Nevada, sur le plateau de tournage de Tuez Charley Varrick et à Paris, en 1974, pour le film Contre une poignée de diamants, il jugeait que nos questions étaient trop européennes, c'est-à-dire trop intellectuelles. Seules les situations l'intéressent, pas le sens.
Une sorte de visionnaire "en phase" avec la réalité dont Jean-Luc Godard disait à Apostrophes : ″Griffith ne pouvait pas voir le ciel, Siegel lui peut car il est loin comme les bergers." ». Georges Rey