Bruno Yvonnet
Dossier mis à jour — 02/05/2022

La Forêt souterraine, Lyon, 2000

La forêt souterraine, 2000
Station de métro Debourg, Lyon
16 caissons lumineux / 16 plaques de fonte
Architecte : Christian Drevet
Commanditaire : Sytral

Vues d'ensemble, station de métro Debourg, Lyon
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Détail de l'installation
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Extrait du texte de présentation :

1- IMAGE
Le métro, comme tout espace public est nanti d'images, entre autres par le biais des affichages publicitaires. Dans les stations de métro, lieux souterrains, le caisson lumineux est devenu chose courante.
D'autres images présentées conjointement ne gagneraient rien à nier ce contexte. Il s'agira donc d'utiliser un véhicule semblable, dont on aura garde de reconsidérer le positionnement sur le mur de chaque quai.
Ces images lumineuses seront des morceaux de paysages pris à la chambre photographique dans différents sites aisément reconnaissables, tels que la montagne, le bord de mer, la forêt, la campagne, chacun de ces lieux chargés de sens différents (le sublime, l'exaltation, la quiétude...) mais recomposant, au gré d'une réorganisation minutieuse sur chaque mur de quai, une espèce de paysage global, les espaces vides étant comblés imaginairement par les spectateurs placés sur le quai opposé.

2- MÉMOIRE
Si l'artifice est lumineux et vertical, la mémoire, quant à elle, sera dense et ancrée dans le sol. À ce titre, elle sera supportée par des plaques de fonte, gravées en relief méplat, encastrées dans la matière du sol en regard des caissons lumineux.

MOYENS MIS EN ŒUVRE :
Sur chaque quai : 8 images lumineuses, photographies reportées sur Duratrans et placées dans les caissons lumineux des murs de quai. 4 seront placées à hauteur des yeux (base à 120 cm du sol) ; 2 seront placées au sommet du mur (base à 270 cm du sol) ; 2 seront placées au pied du mur (base à 30 cm du sol).

La position des images publicitaires est prévue au sein même de cette installation. 8 plaques de fonte, avec des textes gravés en relief méplat, encastrées dans le sol. Une plaque par image, située à son aplomb et plus ou moins éloignée du mur selon que l'image correspondante sera plus ou moins élevée. Ainsi, pour considérer une image située plus haut, le spectateur sera amené à se reculer jusqu'à se trouver sur la plaque correspondante.

Photos : © Christian Drevet Architecture