Mengzhi Zheng
Dossier mis à jour — 03/01/2024

Exposition Inhabitats

Exposition Inhabitats, restitution de résidence au CHD Daumézon, Fleury-Les-Aubrais, 2018
Dans le cadre de la Biennale d'Architecture d'Orléans, avec le Frac Centre-Val de Loire

Fort d'un partenariat initié en 2008, l'Etablissement Public de Santé Mentale du Loiret Georges Daumézon et le Frac Centre-Val de Loire ont accueilli en résidence l'artiste Mengzhi Zheng au cours des premiers mois de la Biennale. L'artiste y a développé ses recherches autour de l'habitable et du dessin dans l'espace. Cette résidence est l'occasion de créer des temps d'échanges entre l'artiste, les résidents et le personnel du centre.

À l'espace du Colombier, l'artiste présente une série de dessins dépliés, projetés et accrochés aux murs, regardant les quatre solides blancs intitulés inhabitats, positionnés au centre de l'espace. Ces quatre maquettes, inédites par leurs dimensions dans la production de l'artiste, évoquent les quatre "corps architecturaux" rencontrés par Mengzhi Zheng lors de son "immersion silencieuse" dans l'établissement de santé : le corps administratif, le corps technique, le corps soignant et le corps malade, le tout constituant un "méta-corps".
Ces sculptures sont des maquettes, des « inarchitectures », qui restent non habitables et dont l'existence réelle n'est marquée que par sa représentation matérielle. Elles sont à l'image de structures mentales à la fois précaires, évanescentes et non palpables. Le corps immatériel prend une forme subjective et est traversé par une dualité constante de pleins et de vides. (M.Z)

À l'Espace culturel Horace Torrubia de L'Etablissement Public de Santé Mentale du Loiret Georges Daumézon, l'artiste présente une installation composée de sculptures, dessins, maquettes et maquettes abandonnées. Au travers de cette installation, Mengzhi Zheng revient au dessin, pour poursuivre cette réflexion sur le concept d'espace dans le contexte particulier de cette résidence. Les maquettes, ici traversantes et aux lignes parfois circulaires, révèlent leur propre fragilité.

© Adagp, Paris